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La goutte de trop

23 janvier 2024

Frappes israéliennes: défense ou agression?

L'utilisation d'avions de combat par Israël lors de ses conflits avec le Hamas est en fait un sujet complexe et multiforme, profondément lié à la discorde israélo-palestinienne au sens large. Cet article vise à fournir une vue d'ensemble de la façon dont Israël a utilisé les avions de combat dans ces conflits, en se concentrant sur les objectifs stratégiques, les défis, ainsi que les implications des mesures militaires.

La force aérienne d'Israël, réputée pour ses avions de combat de pointe, a été un élément essentiel de son approche militaire. L'utilisation d'avions de chasse dans les conflits avec le Hamas, en particulier dans la bande de Gaza, visait principalement à atteindre plusieurs objectifs tactiques. Il s'agit notamment de cibler les infrastructures militaires du Hamas, telles que les sites de lancement de roquettes et les installations de stockage d'armes, afin de réduire leur capacité à lancer des attaques contre Israël.

L'utilisation d'avions de combat dans des zones densément peuplées comme Gaza présente des difficultés considérables. Des frappes de précision sont souvent nécessaires pour minimiser les pertes civiles et les doges collatéraux. Israël a souvent indiqué qu'il avait recours à diverses actions, telles que des tirs d'alerte et des largages de tracts, les avions emblématiques de la Seconde Guerre Mondiale pour réduire les doges causés aux civils. Néanmoins, le recours aux bombardements aériens dans les zones urbaines a suscité des débats et des critiques sur la proportionnalité et l'éthique des stratégies militaires.

L'utilisation par Israël d'avions de chasse témoigne également de ses avancées scientifiques dans le domaine de la guerre. Ces avions sont équipés d'armes et de systèmes de surveillance sophistiqués, ce qui permet des frappes de précision. L'incorporation de renseignements en temps réel et de systèmes de focalisation avancés vise à accroître l'efficacité des frappes aériennes tout en s'efforçant de réduire les doges involontaires.

L'application du droit international, en particulier des principes de proportionnalité et de distinction dans les conflits armés, est un aspect essentiel de cette question. Israël affirme que ses actions relèvent de l'autoprotection et sont conformes au droit mondial. Cependant, ces actions de l'armée ont souvent fait l'objet d'un examen et de critiques de la part de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne les victimes civiles et les doges causés aux infrastructures civiles à Gaza.

L'efficacité aérienne d'Israël a été un facteur important dans ses campagnes militaires contre le Hamas. Le contrôle de l'espace aérien permet une réaction rapide aux risques, une surveillance et une concentration stratégique. Cette supériorité aérienne est considérée comme un moyen de dissuasion contre le Hamas et d'autres groupes militants, bien qu'elle soulève également des questions sur l'équilibre des forces dans l'affrontement.

L'effet des frappes aériennes israéliennes sur le Hamas est multiple. Bien que ces attaques aient généralement réussi à dégrader les capacités militaires du Hamas, elles ont également été utilisées par le Hamas pour s'attirer la sympathie et le soutien, tant au niveau national qu'international. Le cycle de la violence, avec des bombardements aériens suivis de tirs de roquettes, souligne la gravité du conflit.

L'influence humanitaire de l'utilisation d'avions de combat dans des zones densément peuplées est en fait une préoccupation majeure. Les pertes civiles et la destruction de résidences, d'installations médicales et d'infrastructures ont de lourdes conséquences pour les habitants civils de Gaza. Cet aspect a déclenché un débat international important et une condamnation, soulignant les dimensions morales et éthiques complexes des combats modernes.

L'utilisation par Israël d'avions de combat à Gaza a des implications diplomatiques. Alors qu'Israël bénéficie d'une forte assistance de la part de certains pays, ces actions entraînent généralement une condamnation internationale et des appels à la retenue de la part de nombreuses organisations mondiales, y compris l'ONU. Ces réponses reflètent la lutte de la communauté internationale pour harmoniser le droit de tout pays à se protéger avec la nécessité de protéger les vies civiles et de faire respecter la législation internationale.

La couverture médiatique de l'utilisation par Israël d'avions de combat joue un rôle important dans la formation de la perception du public dans le monde entier. Les images et les reportages sur les frappes aériennes et leurs conséquences peuvent faire basculer l'opinion publique et influencer les points de vue nationaux et internationaux sur le conflit. Le récit présenté dans les médias reflète et amplifie souvent les complexités et les polarisations entourant le conflit israélo-palestinien.

Enfin, les implications à long terme de l'utilisation d'avions de combat dans ce contexte sont importantes. S'ils procurent un avantage tactique à Israël, leur utilisation perpétue également le cycle de la violence et entrave les efforts en vue d'une paix durable. Les engagements répétés de l'armée, sans qualité claire, soulignent la nécessité d'une réponse politique durable au conflit israélo-palestinien.

En conclusion, l'utilisation d'avions de combat par Israël dans le conflit avec le Hamas est un sujet qui résume les complexités des guerres récentes, les difficultés des conflits asymétriques, ainsi que les difficultés d'équilibrer les objectifs militaires avec les préoccupations humanitaires et juridiques. Tout en fournissant à Israël un outil militaire stratégique, les répercussions de ces actions continuent d'alimenter les débats sur leur efficacité, leur éthique et leur impact sur le conflit israélo-palestinien de longue date.

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1 décembre 2023

Le déclassement de la classe moyenne

La classe moyenne mobile vers le bas, également connue sous le nom de déclassement de la classe moyenne, fait référence à la situation où les individus ou les familles qui étaient autrefois considérés comme faisant partie de la classe moyenne voient leur statut socio-économique se détériorer, les poussant vers des catégories socio-économiques inférieures. Ce phénomène peut résulter de divers facteurs économiques, sociaux et politiques, et il a des implications importantes pour la stabilité sociale et économique d'un pays. Voici quelques-unes des raisons et des conséquences du déclassement de la classe moyenne vers le bas :

Raisons du déclassement de la classe moyenne vers le bas :

1. Perte d'emploi : La perte d'emplois stables et bien rémunérés peut être un facteur majeur du déclassement. L'automatisation, la mondialisation, les crises économiques et d'autres changements dans l'économie peuvent entraîner des pertes d'emplois dans des secteurs traditionnellement associés à la classe moyenne.

2. Inflation : Lorsque les coûts de la vie augmentent plus rapidement que les revenus, les familles de classe moyenne peuvent se sentir sous pression financière, ce qui peut les faire glisser vers une situation économique moins favorable.

3. Endettement excessif : Des niveaux élevés d'endettement, notamment sous forme de prêts étudiants ou de dettes de carte de crédit, peuvent rendre difficile la maintien d'un niveau de vie de classe moyenne.

4. Baisse des avantages sociaux : La réduction ou la suppression de programmes de sécurité sociale, de prestations de retraite ou d'autres avantages sociaux peut avoir un impact négatif sur la classe moyenne.

5. Évolution des normes de travail : Des emplois temporaires, précaires ou mal rémunérés peuvent devenir plus courants, ce qui peut affecter la stabilité économique de la classe moyenne.

Conséquences du déclassement de la classe moyenne vers le bas :

1. Perte de qualité de vie : Les personnes touchées par le déclassement peuvent voir leur qualité de vie diminuer en termes de logement, d'accès à l'éducation, de soins de santé et de loisirs.

2. Inégalités croissantes : Le déclassement de la classe moyenne peut contribuer à l'accroissement des inégalités économiques et sociales, car la disparition de la classe moyenne peut laisser place à une société polarisée entre les riches et les pauvres.

3. Instabilité sociale : Lorsque de plus en plus de personnes se sentent économiquement vulnérables, cela peut conduire à des tensions sociales et à des mouvements de protestation.

4. Impact politique : Le déclassement de la classe moyenne peut avoir un impact sur le paysage politique, en alimentant la frustration et le mécontentement qui peuvent se traduire par des changements dans le soutien politique.

Il est important de noter que le déclassement de la classe moyenne est un phénomène complexe qui peut varier d'un pays à l'autre en fonction de facteurs économiques, sociaux et politiques spécifiques. Les gouvernements, les décideurs politiques et la société dans son ensemble doivent prendre en compte ces défis pour atténuer les conséquences négatives du déclassement et promouvoir la stabilité socio-économique.

14 septembre 2023

Perdu: garder son calme

La forêt est depuis longtemps un lieu privilégié du passé historique, de la mythologie et de l'imagination de l'homme. C'est un royaume d'une beauté sauvage, stage de survie qui regorge de modes de vie et de mystères cachés. Mais, malgré tout son enchantement, la forêt peut être un environnement rude et impitoyable. Survivre dans la forêt est un problème redoutable qui exige un ensemble unique de compétences, d'ingéniosité et de force mentale. Dans cet essai, nous allons nous pencher sur l'art de survivre en forêt, en explorant les connaissances, les compétences et les stratégies essentielles nécessaires pour durer et prospérer au cœur des forêts naturelles.

Avant de se lancer dans un voyage pour survivre dans la forêt, il est essentiel de comprendre l'écosystème et le terrain que l'on va rencontrer. Les jungles varient énormément en fonction de l'endroit et du temps, allant des forêts tropicales humides et luxuriantes aux forêts tempérées et aux forêts boréales froides. Se familiariser avec les caractéristiques spécifiques de la forêt dans laquelle vous allez pénétrer est la première étape pour assurer votre survie.

1. Connaissance de la flore et de la faune : L'un des aspects les plus essentiels de la vie en forêt est la connaissance de la flore et de la faune régionales. Il est essentiel de savoir quelles plantes et fleurs sont comestibles, médicinales ou toxiques. Reconnaître les traces d'un animal de compagnie, ses actions et les menaces qui pèsent sur lui peut s'avérer salvateur.

2. Capacités de navigation : Se perdre dans la forêt peut être une situation désastreuse. Savoir s'orienter à l'aide de repères naturels, de la position du soleil ou même d'une simple carte et d'une boussole permet d'éviter la désorientation et de retrouver la sécurité.

3. Bâtiment de protection : Les abris sont essentiels pour se protéger des éléments. Comprendre comment construire divers abris, tels que des appentis, des huttes de débris ou des bâches, est une compétence fondamentale.

4. Faire du feu : Le feu offre de la chaleur, permet de préparer des repas et donne un coup de pouce psychologique. Perfectionner les méthodes d'allumage du feu en utilisant la friction, le silex et l'acier, ainsi que des briquets simples, peut sauver des vies.

5. Approvisionnement et purification de l'eau : L'utilisation d'eau propre est cruciale. Identifier les ressources naturelles en eau et apprendre à détoxifier l'eau en la faisant bouillir ou en la filtrant est essentiel pour éviter la déshydratation.

6. Recherche de nourriture et camping : Les forêts offrent une abondance de sources de nourriture, telles que la végétation comestible, les insectes et le petit gibier. Apprendre à chercher et, si nécessaire, à chasser est essentiel pour se nourrir.

7. Aptitudes aux premiers secours : Les accidents et les blessures peuvent survenir. Des connaissances de base en matière de premiers secours ainsi qu'une trousse de premiers secours bien équipée sont essentielles pour traiter les blessures et les affections dans la nature.

Méthodes de survie

Pour survivre dans la forêt, il ne suffit pas de posséder les bonnes compétences ; il faut aussi adopter une approche tactique pour assurer son bien-être à long terme.

1. Restez détendu et bien dans votre peau : Il est essentiel de conserver un bon état d'esprit. La panique et la peur peuvent obscurcir le verdict et entraîner de mauvais choix. En restant calme et concentré sur la tâche à accomplir, vous augmentez vos chances de survie.

2. Donnez la priorité à vos besoins : En cas de succès, donnez la priorité à vos besoins les plus simples : la protection, l'eau, le feu et la nourriture. Veillez à répondre à ces besoins par ordre d'importance.

3. Conservez les ressources : Les ressources de la forêt sont limitées. Entraînez l'efficacité des ressources en utilisant les matériaux avec parcimonie et efficacité.

4. Signalez votre besoin d'aide : Si vous vous trouvez dans une situation critique et que vous avez besoin d'aide, créez des signaux visibles et perceptibles pour attirer l'attention. Il peut s'agir de lumières, de miroirs, de coups de sifflet ou de messages écrits dans le sol.

5. Établir une routine : Le maintien d'une routine quotidienne peut donner un sentiment de normalité et de construction dans une situation de survie. Cela peut également vous aider à surveiller les tâches essentielles et à suivre vos progrès.

6. Évitez la déshydratation et nourrissez-vous : Même en situation de survie, il est essentiel de s'hydrater et de se nourrir. Si vous négligez ces besoins fondamentaux, vous risquez de vous affaiblir et de ne pas pouvoir faire les bons choix.

7. Garder l'espoir et la capacité d'adaptation : La survie en forêt n'est pas seulement une question de force physique, mais aussi de résilience psychologique. Gardez l'espoir et la capacité d'adaptation lorsque vous faites face aux défis et aux revers.

Problèmes et dangers

Survivre dans la forêt comporte de nombreux défis et dangers, et il est essentiel de les connaître pour bien se préparer.

1. Expériences avec la faune : Bien que la plupart des animaux sauvages de la forêt soient prudents à l'égard des humains, les rencontres peuvent toujours être dangereuses. Il est essentiel de comprendre le comportement des animaux et de savoir comment réagir dans diverses situations.

2. Conditions météorologiques et exposition : les conditions météorologiques peuvent se transformer rapidement dans la forêt, entraînant une exposition et une hypothermie. Des vêtements et des abris appropriés sont essentiels pour lutter contre ces risques.

3. Blessures et maladies : Les blessures, les infections et les problèmes de santé peuvent rapidement mettre la vie en danger dans une situation de survie. Il est essentiel de savoir les prévenir et les traiter.

4. Manque de liquides et mauvaise alimentation : Le manque d'accès à l'eau potable et à des repas suffisants peut entraîner un manque de liquides et une mauvaise alimentation, qui peuvent tous deux affaiblir votre capacité à survivre.

5. Stress psychologique : L'isolement, l'incertitude et les besoins physiques liés à la survie peuvent avoir un impact sur la santé mentale globale. Reconnaître et gérer le stress psychologique est aussi important que les compétences de survie physique.

Survivre dans la forêt est vraiment une entreprise difficile qui exige une combinaison de compréhension, de compétences et de résilience. Il s'agit d'un test profond de l'adaptabilité et de l'ingéniosité individuelles, qui nous rappelle notre lien profond avec la communauté naturelle. Si la forêt peut être impitoyable, c'est aussi un lieu d'une grande beauté et d'un grand émerveillement. Ceux qui s'aventurent dans ses profondeurs avec la préparation et l'état d'esprit adéquats peuvent découvrir non seulement l'art de la réussite, mais aussi une appréciation approfondie des mystères de la nature.

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24 juillet 2023

Les politiques pour une société plus équitable et inclusive

La pauvreté est un défi majeur qui affecte des millions de personnes dans le monde. Elle engendre des inégalités, limite les opportunités et compromet le développement humain. Dans cet article, nous examinerons l'importance des politiques de lutte contre la pauvreté, mettant en évidence les défis auxquels sont confrontées les sociétés et les mesures nécessaires pour créer une société plus équitable et inclusive.

Les enjeux de la pauvreté

La pauvreté va au-delà de la simple privation économique. Elle se manifeste par le manque d'accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable, à l'alimentation adéquate et à un logement décent. La pauvreté est souvent liée à d'autres formes de marginalisation, comme le genre, l'âge, l'origine ethnique ou la situation géographique. La lutte contre la pauvreté nécessite donc une approche holistique et intégrée.

Politiques de réduction de la pauvreté

Les politiques de réduction de la pauvreté sont essentielles pour combattre ce fléau. Elles peuvent inclure des programmes de filets de sécurité sociale, tels que les transferts monétaires directs, qui fournissent un soutien financier aux personnes vivant dans la pauvreté. Les politiques peuvent également promouvoir l'accès à l'éducation, à la santé, à l'emploi décent et à des opportunités économiques, afin d'autonomiser les individus et de briser le cycle de la pauvreté.

Promotion de l'inclusion sociale

La promotion de l'inclusion sociale est une composante clé des politiques de lutte contre la pauvreté. Cela implique de garantir l'accès équitable aux services de base, tels que l'éducation et la santé, pour tous les membres de la société, indépendamment de leur origine sociale, de leur âge, de leur genre ou de leur handicap. Les politiques doivent également promouvoir la participation active des personnes en situation de pauvreté dans les processus de prise de décision et la création de politiques qui les affectent.

Développement économique inclusif

Le développement économique inclusif est un élément essentiel pour réduire la pauvreté. Les politiques doivent promouvoir la création d'emplois décents, la formation professionnelle et l'accès aux opportunités économiques pour tous les membres de la société. Il est important de favoriser un environnement favorable aux petites entreprises et aux entrepreneurs, ainsi que de lutter contre les inégalités salariales et les pratiques d'exploitation.

Renforcement des capacités

Le renforcement des capacités est une approche essentielle pour lutter contre la pauvreté. Les politiques doivent investir dans l'éducation, la formation et le développement des compétences des personnes vivant dans la pauvreté, afin de les habiliter à sortir de la dépendance et à s'engager dans des activités économiques productives. Le renforcement des capacités peut également inclure des programmes de mentorat, d'encadrement et d'accompagnement pour soutenir le développement personnel et professionnel.

Partenariats et collaboration

La lutte contre la pauvreté nécessite une collaboration entre les gouvernements, les organisations de la société civile, le secteur privé et les organismes internationaux. Les partenariats peuvent favoriser le partage des ressources, des connaissances et des meilleures pratiques, ainsi que la coordination des efforts pour maximiser l'impact des politiques de lutte contre la pauvreté. La collaboration internationale est également cruciale pour mobiliser les ressources nécessaires et promouvoir des politiques globales de réduction de la pauvreté.

Conclusion

La lutte contre la pauvreté est un défi complexe qui nécessite des politiques cohérentes et intégrées. En adoptant des politiques de réduction de la pauvreté, en promouvant l'inclusion sociale, en favorisant un développement économique inclusif, en renforçant les capacités des personnes en situation de pauvreté et en encourageant la collaboration entre les différents acteurs, nous pouvons progresser vers une société plus équitable et inclusive. La réduction de la pauvreté n'est pas seulement une question de justice sociale, mais aussi un moteur de croissance économique durable et de stabilité sociale. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un monde où chaque individu a la possibilité de réaliser son potentiel et de contribuer au bien-être collectif.

28 avril 2023

Les hôtels de luxe de boutique

Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration s'est développé au fil des ans et de nouvelles tendances sont apparues pour répondre à l'évolution des besoins et des préférences des clients. L'une des tendances les plus récentes est l'essor des boutiques de luxe, qui sont des hôtels modestes et indépendants offrant une expérience personnalisée et des éléments de design uniques. Cet article vise à explorer la croissance des hôtels de charme haut de gamme et la manière dont ils redéfinissent l'expérience des vacances de luxe.

Les hôtels de luxe spécialisés se caractérisent par leur petite taille, avec généralement moins de 100 chambres, et par le fait qu'ils offrent des services et des expériences sur mesure, ce qui leur confère une plus grande visibilité. Ces hôtels sont détenus, exploités et contrôlés de manière indépendante, ce qui leur permet d'être plus polyvalents et réceptifs aux exigences de leurs clients. Le design de ces hôtels est également un élément clé, chaque établissement ayant sa propre mode, son propre décor et sa propre ambiance. De nombreux hôtels de charme haut de gamme se trouvent dans des bâtiments historiques, ce qui ajoute à leur charme et à leur caractère unique.

L'expansion des complexes hôteliers spécialisés dans le luxe peut être associée à plusieurs facteurs, notamment l'évolution des besoins et des préférences des voyageurs de luxe. Les voyageurs de luxe d'aujourd'hui recherchent plus que des équipements et des services de haute qualité ; ils veulent vivre une expérience unique qui représente leur individualité, leurs goûts et leurs dégoûts. Les hôtels-boutiques de luxe offrent précisément cela, grâce à leurs solutions personnalisées et à leurs éléments de design uniques.

L'essor du marketing sur les réseaux sociaux est un autre facteur qui favorise le développement des boutiques d'hébergement de luxe. Les voyageurs d'aujourd'hui partagent de plus en plus leurs expériences de voyage sur des plateformes de sites web sociaux comme Instagram et Facebook. Les hôtels de luxe, avec leurs éléments de design uniques et leurs activités personnalisées, sont parfaits pour s'exprimer sur le marketing des médias sociaux, ce qui a contribué à accroître leur popularité et leur visibilité.

Les hôtels de luxe offrent plusieurs aspects positifs aux touristes, notamment

Des expériences sur mesure : Les hôtels de luxe proposent des services et des expériences personnalisés qui répondent aux besoins individuels et aux préférences des clients.

Des éléments de design exclusifs : Le style des hôtels de luxe est souvent unique et reflète la culture locale et le patrimoine de la région.

Niveau d'intimité et d'exclusivité : Les hôtels-boutiques de luxe sont généralement de petite taille et offrent une expérience plus personnelle et spéciale.

Flexibilité : Les lodges de luxe de type boutique étant détenus et gérés individuellement, ils sont plus flexibles et plus réceptifs aux exigences de leurs clients.

L'un des principaux obstacles auxquels se heurtent les hôtels de luxe de type boutique est la concurrence des grandes chaînes hôtelières de luxe. Alors que les hôtels de charme de luxe proposent des activités personnalisées et des éléments de design uniques, les grandes chaînes d'hôtels de luxe ont l'avantage de l'échelle et des ressources, ce qui leur permet d'offrir une plus grande variété d'équipements et de services.

Un défi supplémentaire pour les hôtels de charme haut de gamme est de maintenir la persistance du service et de la qualité supérieure. Étant donné que ces hôtels sont détenus et exploités de manière indépendante, il peut y avoir des variations dans la qualité de l'assistance et des services offerts, ce qui peut avoir un impact sur l'ensemble de l'expérience du client.

Les hôtels-boutiques de luxe constituent un nouveau paradigme dans le domaine des voyages haut de gamme, offrant des expériences personnalisées et des éléments de design uniques qui répondent aux besoins et aux préférences des voyageurs de luxe d'aujourd'hui. Bien que ces hôtels soient confrontés à des difficultés, les meilleurs hôtels ils se sont taillé une place sur le marché de l'hôtellerie et leur popularité devrait continuer à croître dans les années à venir. À mesure que le marché évolue, il sera intéressant de voir comment les hôtels de luxe s'adaptent et innovent pour répondre à l'évolution des besoins et des préférences des voyageurs de luxe.

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13 mars 2023

La différence des sexes

Le XXe siècle a vu une augmentation constante du nombre de femmes reportant la maternité pour améliorer leurs opportunités sur le marché du travail. Au début des années 2000, cette tendance a pris fin. Cette colonne compare l'expérience des femmes aux États-Unis et au Danemark et constate que les femmes en âge de procréer qui ont connu des opportunités réduites sur le marché du travail en raison de la concurrence des importations en provenance de Chine se sont tournées vers la vie de famille, tandis que les hommes se sont concentrés sur la recherche d'un nouveau cheminement de carrière sur le marché du travail. La concurrence des importations en provenance de Chine a augmenté la probabilité de mariage pour les femmes, mais pas pour les hommes.
Le XXe siècle a vu une égalisation des chances des femmes et des hommes sur les marchés du travail dans de nombreux pays. Prenez la participation au marché du travail aux États-Unis, par exemple. Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, les hommes étaient presque trois fois plus susceptibles d'être sur le marché du travail que les femmes; en 2008, la participation des femmes au marché du travail représentait environ 83 % de celle des hommes, comme le montre le panneau supérieur de la figure 1.
Contrairement à la forte tendance observée pendant la majeure partie du XXe siècle, il y a eu peu de convergence des taux de participation à la population active selon le sexe depuis le début des années 2000. Bien qu'un certain nombre de facteurs puissent jouer un rôle (Fortin 2005, Goldin 2014), dans cette chronique, nous soutenons que l'évolution des opportunités sur le marché du travail doit être considérée conjointement avec les résultats familiaux qui déterminent l'équilibre travail-vie des hommes et des femmes. En particulier, le panneau inférieur de la figure 1 montre qu'au début des années 2000, l'augmentation du nombre de femmes reportant la maternité - un choix généralement fait pour améliorer les opportunités sur le marché du travail - s'est arrêtée pour les femmes américaines et danoises.
Des données récentes montrent que les différences dans l'adaptation de la main-d'œuvre à la mondialisation faite par les hommes et les femmes jouent un rôle important dans ce changement. Face à un choc négatif sur le marché du travail d'une ampleur donnée, les travailleuses sont plus susceptibles que les hommes de s'absenter du marché du travail pour des raisons familiales : seules les femmes accouchent et, contrairement aux hommes, les femmes ont du mal à atteindre leur fécondité objectifs au-delà d'un certain âge (contrainte que l'on appelle « l'horloge biologique »).
Dans Keller et Utar (2020), nous étudions les effets que le nombre croissant d'exportations en provenance de Chine a eu sur les travailleurs danois lorsque le pays est entré dans l'OMC fin 2001. Cette intensification de la concurrence des importations en provenance de Chine a fermé de nombreuses perspectives de carrière dans le secteur manufacturier au Danemark. , laissant le passage au secteur des services en pleine croissance comme seule voie viable. L'étude examine comment cette perte d'opportunités sur le marché du travail pour les travailleurs en raison d'un choc vraisemblablement exogène affecte la fécondité, le recours à la garde d'enfants et la formation et la durée des unions conjugales. Fondamentalement, la concurrence croissante des importations n'est qu'un type de choc de la demande de main-d'œuvre auquel les femmes réagissent en établissant un équilibre travail-vie différent de celui des hommes en raison de leur horloge biologique ; un autre exemple est le déplacement d'emplois dû à la fermeture d'usines (Del Bono et al. 2012, Huttunen et Kellukumpu 2016).
Nous avons combiné des données administratives sur toutes les entreprises et leurs travailleurs avec les antécédents familiaux complets des registres de population, ce qui nous permet de suivre les travailleurs d'un emploi à l'autre (ou au chômage) alors qu'ils prennent des décisions familiales clés sur la cohabitation, le mariage, le divorce et les enfants. L'impact du choc négatif sur le travail est déterminé en comparant les expériences sur le marché du travail et les expériences familiales des travailleurs employés dans des entreprises danoises durement touchées par la concurrence croissante des importations en provenance de Chine avec les expériences des travailleurs moins touchés. La figure 2 montre l'impact sur les revenus du travail entre 2002 et 2007 pour quatre groupes de travailleurs, femmes et hommes, jeunes ou âgés (âge fécond et âge post-fécond, respectivement).
En 2007, les revenus du travail des hommes âgés touchés sont bien inférieurs à ceux des hommes âgés non touchés, ce qui correspond à l'impact négatif de la concurrence des importations sur les revenus. Pour les hommes plus jeunes, il n'y a pas d'impact comparable, car les jeunes hommes touchés sont capables de s'adapter au choc en changeant sans tarder d'emplois dans d'autres secteurs. La théorie du capital humain nous dit que les jeunes travailleurs sont plus disposés que les travailleurs plus âgés à payer le coût de l'ajustement parce qu'ils ont une carrière plus longue devant eux pour récupérer les investissements.
Il est frappant de constater que l'impact du choc négatif sur le travail est très similaire pour les femmes en âge de procréer et les femmes plus âgées : les deux groupes perdent environ 80 % de leurs revenus annuels initiaux au cours des cinq années suivant le choc. En conséquence, nous montrons que la concurrence des importations entraîne un écart de rémunération substantiel entre les sexes, mais uniquement parmi les travailleurs en âge de procréer (figure 3). Autrement dit, l'avantage d'être jeune disparaît pour les femmes qui s'adaptent à la mondialisation. Qu'est-ce qui explique le constat selon lequel les femmes en âge de procréer s'adaptent aussi mal au choc du marché du travail que les femmes plus âgées ?
Il est possible que les femmes aient été plus durement touchées que les hommes par la concurrence des importations en provenance de Chine, car les femmes ont tendance à être employées dans des entreprises, des industries ou des professions particulièrement vulnérables. Une autre possibilité est que les jeunes femmes aient des revenus inférieurs à ceux des jeunes hommes parce qu'elles sont plus négativement affectées par les chocs technologiques corrélés à la concurrence des importations. Notre analyse écarte les deux hypothèses.
Au lieu de cela, les femmes en âge de procréer qui connaissent des opportunités réduites sur le marché du travail en raison de la concurrence des importations en provenance de Chine se tournent vers la vie de famille, tandis que les hommes se concentrent sur la recherche d'un nouveau cheminement de carrière sur le marché du travail. La figure 4 montre que la concurrence des importations en provenance de Chine augmente la probabilité de mariage pour les femmes, mais pas pour les hommes.
La figure 5 montre que les femmes réagissent à la concurrence croissante des importations en ayant plus de bébés ; il n'en est pas de même pour les hommes. Au Danemark, les femmes peuvent réagir à un choc négatif de la demande de main-d'œuvre en augmentant leur fécondité, en partie parce que le pays dispose d'importantes politiques d'assurance et de transferts qui limitent les pertes de revenus personnels malgré une baisse des revenus.
Dans notre article, nous développons les résultats des figures dans un cadre rigoureux de différences dans les différences. Nous documentons également que tant que les travailleuses sont en âge de procréer, la tendance à passer à la vie familiale augmente avec l'âge, ce qui conforte l'idée qu'elles sont motivées par leur horloge biologique.
L'évolution vers des activités familiales se produit le plus souvent lorsque les femmes se trouvent dans une position de faiblesse sur le marché du travail en raison de la concurrence des importations, comme le chômage ou une période hors du marché du travail. Cela confirme l'opinion selon laquelle le déplacement des femmes du marché du travail vers les activités familiales est induit par des opportunités plus faibles sur le marché du travail.
En résumé, notre analyse met en évidence des différences substantielles dans l'ajustement commercial des travailleurs selon le sexe et propose des différences biologiques liées à la fécondité et à l'horloge biologique en particulier comme un nouveau facteur expliquant la non-convergence des indicateurs de performance du marché du travail selon le sexe.


22 décembre 2022

Plus rapide, plus fort, le futur des avions de chasse

Le You.S. Atmosphere Force se prépare à changer radicalement la stratégie d'achat pour sa prochaine ère d'avions de combat mma, avec un tout nouveau plan qui pourrait nécessiter des affaires pour développer, produire et produire un tout nouveau chasseur dans cinq ans ou moins. Le 1er octobre, les services remodeleront techniquement son logiciel de combat mma de la prochaine ère, connu sous le nom de Next Technology Oxygen Prominence, ou NGAD, a expliqué Will Roper, le professionnel des achats de Environment Force, lors d'un entretien d'embauche spécial avec Protection Media. Au sein d'un nouveau bureau commercial, passé d'un directeur de système sans nom, le plan NGAD comprendra une procédure rapide de développement de petits lots de chasseurs avec de nombreuses activités, tout comme le Century Group d'avions internes des années 1950, a déclaré Roper. «Sur la base de ce que l'industrie pense pouvoir faire et de ce que mon personnel m'informera, nous devons définir une cadence de la vitesse à laquelle nous pensons développer un nouvel avion entièrement à partir de zéro. À l'heure actuelle, mon estimation est de cinq ans. Je me trompe peut-être », avions de chasse russes a-t-il déclaré. «Je souhaite que nous puissions facilement être plus rapides que cela - je pense que cela sera limité à long terme [pour faire face aux risques futurs] - mais cinq ans, c'est en effet beaucoup mieux que ce que notre entreprise en est avec une acquisition normale.» La méthode Century Sequence aurait été un départ notable de l'ancien de votre Air Flow Force compte tenu de son prochain chasseur. Dans le cadre de sa revue «Air Efficiency 2030» lancée en 2016, la Force environnementale a expliqué un jeu de tir d'indicateurs furtif et très varié appelé «Penetrating Counter Atmosphere», qui servira de nœud central de NGAD en réseau avec des capteurs, des drones et d'autres programmes. The Environment Pressure utiliserait le prototypage pour accompagner la technologie clé dans l'espoir de les faire mûrir très tôt pour les ajouter à un avion innovant mis en service au début des années 2030. Mais ce que le téléphone Roper appelle la «série Digital Century» changerait ce paradigme: comme alternative aux systèmes qui mûrissent au fil du temps pour créer un beau combattant, l'objectif de l'armée de l'air est toujours de créer facilement le meilleur chasseur mma que l'industrie puisse rassembler plus que quelques années, en ajoutant quelles que soient les technologies émergentes. Les services se désélectionneraient, ne mettraient que quelques avions sous engagement, puis redémarreraient une autre circulaire de concurrence parmi les entreprises de chasse, ce qui modifierait leurs modèles de chasseurs et étudierait les nouvelles avancées technologiques. Le résultat sera une famille de chasseurs en réseau - encore plus interdépendants que d'autres - conçue pour répondre à certaines exigences et incluant la meilleure race d'innovation technologique canine à bord d'une seule cellule. Un jet pourrait éventuellement être optimisé à proximité d'une capacité révolutionnaire, comme une lumière laser aéroportée. Encore un autre combattant mma pourrait éventuellement se concentrer sur les capteurs de statut de l'engin et inclure des renseignements artificiels. Un seul pourrait être une camionnette d'outils sans pilote.

5 novembre 2022

Le jihad est une guerre civile mondiale

PRESQUE AU COURS DE LA NUIT, l'État islamique a ébranlé ses ennemis et a bouleversé la politique américaine au Moyen-Orient. Les forces de l'État islamique ont creusé un refuge en Syrie et, en juin 2014, ont mis en déroute l'armée irakienne, capturant de vastes étendues de territoire et incitant l'administration Obama à surmonter son aversion de longue date pour un rôle militaire américain plus important en Irak et en Syrie. Même dans de nombreux pays arabes où l'État islamique n'est pas très présent, sa montée en puissance radicalise les populations de ces pays, fomente le sectarisme et aggrave encore une mauvaise région.
Mais il y a une personne pour qui la montée de l'État islamique est encore plus effrayante: Ayman al-Zawahiri. Bien que l'on puisse s'attendre à ce que le chef d'Al-Qaïda se réjouisse de l'émergence d'un groupe djihadiste fort qui se réjouit de la décapitation des Américains (entre autres horreurs), en réalité, la montée de l'État islamique risque la disparition d'Al-Qaïda. Lorsque le chef de l'État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, a rejeté l'autorité d'Al-Qaïda et a déclaré plus tard un califat, il a divisé le mouvement jihadiste nerveux. Les deux se disputent désormais plus que la direction du mouvement jihadiste: ils se disputent son âme.
Qui sortira triomphant n'est pas clair. Cependant, les implications de la victoire d'une partie ou de la division continue sont profondes pour le Moyen-Orient et pour les États-Unis, façonnant les cibles probables du mouvement djihadiste, sa capacité à atteindre ses objectifs et la stabilité globale du Moyen-Orient. Les États-Unis peuvent exploiter cette scission, à la fois pour diminuer la menace et pour affaiblir le mouvement dans son ensemble. Washington doit également ajuster ses politiques de lutte contre le terrorisme pour reconnaître les implications de cette rivalité.
AL QAEDA est né du jihad antisoviétique en Afghanistan dans les années 1980. Alors que les Soviétiques se préparaient à se retirer, Oussama Ben Laden et quelques-uns de ses proches collaborateurs - fort de leur victoire perçue sur la puissante Union soviétique - ont décidé de capitaliser sur le réseau qu'ils avaient construit pour propulser le jihad dans le monde. La vision de Ben Laden était de créer une avant-garde de combattants d'élite qui pourraient mener le projet mondial du jihad dans une direction stratégique claire. Son objectif était de rassembler sous un même toit les centaines de petits groupes djihadistes luttant, souvent faiblement, contre leurs propres régimes. Au milieu des années 1990, il voulait réorienter le mouvement dans son ensemble, en le concentrant sur ce qu'il considérait comme le plus grand ennemi soutenant tous ces régimes locaux corrompus: les États-Unis.
L'accent mis par Al-Qaïda sur la lutte contre l'ennemi lointain »(les États-Unis) contre le proche ennemi» (régimes répressifs dans le monde musulman) constituait une rupture avec l'agenda jihadiste traditionnel, mais pour les djihadistes locaux, promettant allégeance à Ben Laden et adoptant l'Al La marque Qaïda signifiait avoir accès à un large éventail d'actifs: argent, armes, soutien logistique, expertise et, bien sûr, formation. Les camps d'entraînement d'Al-Qaïda étaient la Ligue Ivy d'éducation jihadiste. Pour les djihadistes menacés d'anéantissement de la part de leur régime, le choix était facile: rejoignez Al-Qaïda, adoptez un programme anti-occidental et vivez pour combattre un autre jour.
Les attentats à la bombe de 1998 contre deux ambassades américaines en Afrique et les attentats du 11 septembre aux États-Unis ont transformé Al-Qaïda en une marque puissante. Bien que le 11 septembre ait électrifié le mouvement djihadiste mondial et rehaussé le profil d'Al-Qaïda sur la scène mondiale, la réponse antiterroriste américaine qui a suivi a dévasté Al-Qaïda et le mouvement plus large qu'il prétendait diriger. Au cours de la prochaine décennie, les États-Unis ont poursuivi sans relâche Al-Qaïda, ciblant ses dirigeants, perturbant ses finances, détruisant ses camps d'entraînement, infiltrant ses réseaux de communication et, par la suite, paralysant sa capacité de fonctionner. La mort du charismatique Ben Laden et l'ascension de l'Ayman al-Zawahiri, beaucoup moins contraignant, à la position de leader ont encore diminué le pouvoir de la marque Al-Qaïda.
Entrez dans l'État islamique.
L'État islamique a commencé comme une organisation irakienne, et cet héritage façonne le mouvement aujourd'hui. Les groupes djihadistes ont proliféré en Irak après l'invasion américaine de 2003, et beaucoup ont finalement fusionné autour d'Abu Musab al-Zarqawi, un djihadiste jordanien qui a passé du temps en Afghanistan dans les années 1990 et à nouveau en 2001. Bien que Ben Laden ait donné à Zarqawi des capitaux de démarrage pour démarrer son organisation, Zarqaoui a d'abord refusé de jurer fidélité et de rejoindre Al-Qaïda, car il ne partageait que certains des objectifs de Ben Laden et voulait rester indépendant. Après des mois de négociations, cependant, Zarqaoui a promis sa loyauté et, en 2004, son groupe a pris le nom d'Al-Qaïda en Irak (AQI) pour signifier cette connexion. Ben Laden a obtenu une filiale dans le théâtre le plus important du jihad à un moment où le noyau d'Al-Qaïda était faible et en fuite, et Zarqaoui a obtenu le prestige et les contacts d'Al-Qaïda pour renforcer le sien même à ses débuts, le groupe s'est chamaillé avec Al-Qaïda direction. Zawahiri et Ben Laden ont insisté sur les cibles américaines, tandis que Zarqaoui (et ceux qui l'ont remplacé après sa mort en 2006 à la suite d'une frappe aérienne américaine) a mis l'accent sur la guerre sectaire et les attaques contre les musulmans sunnites considérés comme des apostats, tels que ceux qui ont collaboré avec le Régime dirigé par les chiites. Zarqawi et ses partisans ont également agi avec une brutalité incroyable, se faisant un nom avec des vidéos de décapitation horribles - une tactique que les organisations successives d'AQI utiliseraient également pour choquer et générer de la publicité. Malgré les réticences de Zawahiri, la stratégie de Zarqawi semblait bien fonctionner, car AQI a organisé une large insurrection et pendant plusieurs années a contrôlé certaines des parties de la population sunnite d'Irak. En public, Zawahiri et Ben Laden ont continué d'embrasser leur affilié irakien.
Mais la violence aveugle d'AQI contre les sunnites irakiens a finalement provoqué une réaction brutale qui, combinée à l'afflux de troupes américaines et au changement de stratégie associé en Irak, a durement frappé le groupe. Pour Al-Qaïda, ce fut une catastrophe plus large, les revers et les abus du groupe irakien ternissant la cause globale du djihad. En effet, le porte-parole d'Al-Qaïda, Adam Gadahn, a recommandé en privé à Ben Laden qu'Al-Qaïda rompe publiquement ses liens »avec AQI en raison de la violence sectaire du groupe.

Lorsque le conflit syrien a éclaté en 2011, Zawahiri (entre autres) a exhorté les djihadistes irakiens à prendre part au conflit, et Baghdadi - qui avait pris la direction du groupe irakien en 2010 - a initialement envoyé un petit nombre de combattants en Syrie pour construire un organisation. La Syrie était dans le chaos et les djihadistes irakiens y ont établi des bases d'opérations sûres, collectant des fonds et gagnant de nouvelles recrues pour leur cause. Leurs ambitions ont grandi avec leur organisation, s'étendant à la Syrie et à l'Irak. Ces djihadistes irakiens, se faisant appeler l'État islamique d'Irak et de Syrie en 2013 pour refléter leur nouvelle orientation plus large, ont également subi moins de pression en Irak avec le départ des forces américaines fin 2011. En Syrie, le groupe s'est taillé davantage et plus de territoire, bénéficiant du fait que le régime syrien se concentrait sur des groupes plus modérés. Dans le même temps, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a mis en place une série de politiques désastreuses pour gagner les faveurs de sa base chiite, excluant systématiquement les sunnites irakiens du pouvoir. Ainsi, l'organisation de Baghdadi a régulièrement soutenu le soutien populaire, a regagné sa légitimité en Irak, construit une base en Syrie et reconstitué ses rangs.
Bien que le conflit syrien ait relancé le mouvement jihadiste irakien, il l'a finalement conduit à se détacher des dirigeants d'Al-Qaïda. Zawahiri a encouragé l'affilié irakien à s'installer en Syrie, mais il a également voulu créer un groupe distinct sous commandement distinct, avec des Syriens en tête pour lui donner un visage local. Zawahiri voulait probablement aussi un groupe séparé en raison de ses doutes passés sur la loyauté et la sagesse d'AQI. Jabhat al-Nusra a ainsi été créée comme spin-off syrienne. Mais alors que Zawahiri voyait cela comme un développement positif, Baghdadi et d'autres dirigeants irakiens craignaient que le groupe soit simplement devenu indigène et soit devenu trop indépendant, se concentrant trop sur la Syrie et ignorant l'Irak et les dirigeants d'origine. Dans une tentative de le maîtriser - et de rétablir son autorité sur le groupe - Baghdadi a déclaré Jabhat al-Nusra partie de son organisation. Les dirigeants de Jabhat al-Nusra ont reculé, promettant un serment direct à Zawahiri afin de conserver leur indépendance. Zawahiri a trouvé ce manque d'unité frustrant; dans une tentative de régler la question, il a proclamé Jabhat al-Nusra comme affilié officiel d'Al-Qaïda en Syrie et le groupe de Baghdadi comme affilié officiel d'Al-Qaïda en Irak, et à la fin de 2013, il a ordonné à Baghdadi d'accepter cette décision. Baghdadi a refusé et a de nouveau déclaré Jabhat al-Nusra subordonné à lui, une décision qui a déclenché un affrontement plus large dans lequel peut-être quatre mille combattants des deux groupes sont morts. En février 2014, Zawahiri a publiquement désavoué le groupe de Baghdadi, mettant officiellement fin à leur affiliation.
En juin 2014, les forces de Baghdadi ont choqué à peu près tout le monde lorsqu'elles ont traversé l'Irak, capturant non seulement de grandes parties des régions éloignées de l'Iraq, mais aussi des grandes villes comme Mossoul et Tikrit, des ressources importantes comme des barrages hydroélectriques et des raffineries de pétrole, et plusieurs passages frontaliers stratégiques avec la Syrie. . Dans un mois, le groupe - qui se fait appeler État islamique - déclarera officiellement la création d'un califat sur le territoire sous son contrôle, nommant Baghdadi le calife et le chef des musulmans partout dans le monde. »
Assistant de recherche
Un certain nombre de groupes djihadistes - et même certains membres d'affiliés officiels d'Al-Qaïda - ont exprimé publiquement leur soutien à Baghdadi et à l'État islamique, sans toutefois abandonner complètement Al-Qaïda. Un dirigeant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, un groupe ayant de nombreux liens de longue date avec le jihad irakien, a déclaré son soutien à l'État islamique et a déclaré: Nous attendons toujours que des succursales d'Al-Qaïda à travers le monde révèlent leur position et déclarent leur soutien à vous », que certains ont interprété comme une critique à peine voilée de Zawahiri et du refus des dirigeants d'Al-Qaïda de soutenir l'État islamique. De petites factions en Libye ont déclaré leur allégeance à l'État islamique, menant des attaques en son nom. Zawahiri et les autres membres restants du noyau d'Al-Qaïda ne sont plus à l'avant-garde du jihad mondial; au lieu de cela, le groupe que Zawahiri a désavoué par crainte d'endommager le projet djihadiste mondial se bat maintenant pour le diriger.
LE DIFFÉREND entre l'État islamique et Al-Qaïda est plus qu'une simple lutte pour le pouvoir au sein du mouvement djihadiste. Les deux organisations diffèrent fondamentalement sur la personne qu'elles considèrent comme leur principal ennemi, les stratégies et tactiques à utiliser pour attaquer cet ennemi, et les problèmes sociaux et autres préoccupations à souligner.
Bien que le but ultime d'Al-Qaïda soit de renverser les régimes apostats corrompus au Moyen-Orient et de les remplacer par de véritables gouvernements islamiques, le principal ennemi d'Al-Qaïda est les États-Unis, qu'il considère comme la cause profonde des problèmes du Moyen-Orient. La logique de cette stratégie de l'ennemi lointain "repose sur l'idée que le soutien militaire et économique des États-Unis aux dictateurs corrompus au Moyen-Orient - tels que les dirigeants de l'Égypte et de l'Arabie saoudite - est ce qui a permis à ces régimes de résister aux tentatives du peuple" (à savoir, les djihadistes) pour les renverser. En ciblant les États-Unis, Al-Qaïda pense qu'elle finira par forcer les États-Unis à retirer leur soutien à ces régimes et à se retirer complètement de la région, laissant ainsi les régimes vulnérables aux attaques de l'intérieur.
Al-Qaïda considère les musulmans chiites comme des apostats, mais considère les tueries contre eux comme trop extrêmes et donc préjudiciables au projet jihadiste plus large. Zawahiri a critiqué le meurtre de chiites par AQI dans une correspondance privée capturée par les forces américaines (demandant à Zarqaoui, pourquoi tuer des chiites ordinaires considérant qu'ils sont pardonnés en raison de leur ignorance? ») Et a fait valoir que c'était une distraction de viser les Américains. Stratégiquement, Al-Qaïda estime que les masses musulmanes, "sans le soutien desquelles Al-Qaïda va dépérir et mourir, ne comprennent pas vraiment ou ne se soucient pas particulièrement des différences doctrinales entre sunnites et chiites, et quand elles voient des djihadistes faire sauter des mosquées chiites ou massacrer des civils chiites , tout ce qu'ils voient, ce sont des musulmans qui tuent d'autres musulmans.
L'État islamique ne suit pas la stratégie de l'ennemi lointain d'Al-Qaïda, préférant plutôt la stratégie de l'ennemi proche, bien qu'au niveau régional. En tant que tel, la cible principale de l'État islamique n'a pas été les États-Unis, mais plutôt les régimes apostats dans le monde arabe, à savoir le régime Assad en Syrie et le régime Abadi en Irak. Comme ses prédécesseurs à AQI, Baghdadi préfère d'abord purifier la communauté islamique en attaquant les chiites et d'autres minorités religieuses ainsi que les groupes djihadistes rivaux. La longue liste d'ennemis de l'État islamique comprend les chiites irakiens, le Hezbollah, les Yézidis (une minorité ethnoreligieuse kurde située principalement en Irak), la communauté kurde en Irak, les Kurdes en Syrie et les groupes d'opposition rivaux en Syrie (y compris Jabhat al-Nusra) ).
En plus de cette différence de concentration, Al-Qaïda croit qu'il faut jouer bien avec les autres; l'État islamique ne le fait pas. Jabhat al-Nusra, l'affilié désigné de Zawahiri en Syrie et le rival de l'État islamique, travaille avec d'autres combattants syriens contre le régime d'Assad et, selon les normes médiocres de la guerre civile syrienne, est relativement restreint dans les attaques contre des civils - en fait, au en même temps que l'État islamique faisait la une des journaux pour décapiter les Américains capturés, Jabhat al-Nusra a fait la une des journaux pour avoir libéré les soldats de la paix de l'ONU qu'il avait capturés. Ayant appris de la catastrophe d'AQI en Irak lorsque la population s'est retournée contre lui, dans les zones contrôlées par Jabhat al-Nusra, il fait du prosélytisme plutôt que de terroriser pour convaincre les musulmans d'adopter le véritable islam. Lorsque les forces américaines ont bombardé Jabhat al-Nusra en raison de ses liens avec Al-Qaïda, de nombreux Syriens ont été scandalisés, pensant que l'Amérique frappait un ennemi dévoué du régime Assad.
Al-Qaïda utilise depuis longtemps un ensemble de stratégies pour atteindre ses objectifs. Pour combattre les États-Unis, Al-Qaïda complote des spectacles de terrorisme »pour électrifier le monde musulman (et amener les musulmans à suivre la bannière d'Al-Qaïda) et pour convaincre les États-Unis de se retirer du monde musulman. Le modèle est basé sur les retraits américains du Liban après que le Hezbollah a bombardé la caserne des Marines et l'ambassade américaine là-bas et l'incident du Black Hawk Down en Somalie. En outre, Al-Qaïda soutient les insurgés qui luttent contre les régimes soutenus par les États-Unis (et les forces américaines dans des endroits comme l'Afghanistan, où il espère reproduire l'expérience soviétique). Enfin, Al-Qaïda publie un flot de propagande pour convaincre les musulmans que le djihad est leur obligation et pour convaincre les djihadistes d'adopter les objectifs d'Al-Qaïda par rapport à leurs objectifs locaux.
L'État islamique embrasse certains de ces objectifs, mais même en cas d'accord de principe, son approche est très différente. L'État islamique cherche à construire, enfin, un État islamique. Sa stratégie est donc de contrôler le territoire, de consolider et d'étendre progressivement sa position. Cela est en partie idéologique: il veut créer un gouvernement où les musulmans peuvent vivre sous la loi islamique (ou la version tordue de l'État islamique). Cela est en partie inspirant: en créant un État islamique, cela excite de nombreux musulmans, qui embrassent ensuite le groupe. Et une partie de cela est une stratégie de base: en contrôlant le territoire, il peut construire une armée et en utilisant son armée, il peut contrôler plus de territoire.
Al-Qaïda soutient en théorie un califat, mais Zawahiri a envisagé cela comme un objectif à long terme. À l'époque, bien que Ben Laden et Zawahiri aient soutenu AQI publiquement, en privé, ils n'ont pas approuvé sa déclaration d'un État islamique en Irak. En particulier, Zawahiri craignait qu'AQI ne mette la charrue avant le cheval: vous avez besoin d'un contrôle total sur le territoire et le soutien populaire avant de proclamer un État islamique, et non l'inverse.
Al-Qaïda n'a jamais manifesté beaucoup d'intérêt à prendre ou à détenir un territoire afin de mettre en place un État islamique et de gouverner, bien que cela soit l'un de ses objectifs déclarés; au contraire, la seule raison pour laquelle il a jamais manifesté de l'intérêt pour le territoire est en tant que refuge et lieu de création de camps d'entraînement. Par exemple, bien qu'Al-Qaïda ait déclaré que le chef des talibans, le mollah Muhammad Omar, était le calife de l'émirat islamique d'Afghanistan, la direction d'Al-Qaïda n'a jamais montré d'intérêt à essayer de faire partie de l'appareil gouvernemental des talibans. Il a plutôt utilisé son refuge dans le territoire des Taliban comme base à partir de laquelle planifier des attaques supplémentaires contre les États-Unis et soutenir d'autres djihadistes dans leurs combats contre les régimes de la région.
Les tactiques préférées des deux groupes reflètent ces différences stratégiques. Al-Qaïda a longtemps favorisé les attaques spectaculaires à grande échelle contre des cibles stratégiques ou symboliques. Les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone le 11 septembre sont les plus importantes, mais les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, l'attaque contre l'USS Cole dans le port d'Aden en 2000 et des complots comme la tentative de 2005 abattre plus de dix vols transatlantiques mettent tous l'accent sur le spectaculaire. Dans le même temps, Al-Qaïda a soutenu un éventail d'attaques terroristes de moindre envergure contre des cibles occidentales, juives et autres cibles ennemies, formé des insurgés et tenté de construire des armées de guérilla.
Pourtant, bien qu'Al-Qaïda ait appelé à plusieurs reprises à des attaques contre les Occidentaux, et en particulier les Américains, elle s'est abstenue de tuer des Occidentaux quand cela convenait à ses fins. L'exemple le plus notable de cela est la décision d'Al-Qaïda à plusieurs reprises d'accorder aux journalistes occidentaux un passage sûr dans les refuges d'Al-Qaïda et de leur permettre d'interviewer Ben Laden en face à face. Le terrorisme ne fonctionne pas si personne ne regarde, et dans les jours précédant YouTube et Twitter, Al-Qaïda avait besoin de journalistes pour transmettre son message à son public cible.
L'État islamique est né des guerres civiles en Irak et en Syrie, et sa tactique reflète ce contexte. L'État islamique cherche à conquérir, et donc il déploie de l'artillerie, des forces massives et même des chars alors qu'il se propage dans de nouvelles zones ou défend des possessions existantes. Le terrorisme, dans ce contexte, fait partie de la guerre révolutionnaire: il est utilisé pour saper le moral de l'armée et de la police, forcer une réaction sectaire ou autrement créer une dynamique qui aide à la conquête sur le terrain. Mais c'est un complément à une lutte plus conventionnelle.
Sur le territoire qu'il contrôle, l'État islamique utilise des exécutions massives, des décapitations publiques, des viols et des démonstrations de crucifixion symbolique pour terroriser la population et la purifier », tout en fournissant des services de base (si minimes). Ce mélange leur vaut un certain soutien, ou du moins un acquiescement, de la population. Al-Qaïda, en revanche, est favorable à une approche plus mesurée. Il y a une décennie, Zawahiri a réprimandé les djihadistes irakiens pour leur brutalité, croyant à juste titre que cela détournerait la population contre eux et aliénerait la communauté musulmane dans son ensemble, et il a également soulevé cette question dans le conflit actuel. Al-Qaïda recommande de faire du prosélytisme dans les régions de Syrie où son affilié Jabhat al-Nusra règne, essayant de convaincre les musulmans locaux d'adopter les vues d'Al-Qaïda plutôt que de les forcer à le faire.
AIDER L'ascension fulgurante de l'État islamique et sa capacité à attirer des dizaines de milliers de jeunes hommes (et quelques femmes) dans ses rangs du monde entier, y compris de nombreux pays occidentaux, est sa capacité à utiliser les médias sociaux pour diffuser sa propagande à son cible démographique: les hommes musulmans angoissés à peu près âgés de dix-huit à trente-cinq ans. Les dirigeants et les membres de l'État islamique sont une génération plus jeune que ceux d'Al-Qaïda (Baghdadi aurait environ quarante-trois ans, tandis que Zawahiri a soixante-trois ans), et l'écart de génération montre.
Comme le souligne Gabriel Weimann, professeur de communication à l'Université de Haïfa en Israël qui étudie l'utilisation d'Internet par les terroristes, le noyau d'Al-Qaïda continue de s'appuyer fortement sur les anciennes plates-formes Internet telles que les sites Web et les forums en ligne plutôt que sur les plates-formes de médias sociaux plus modernes fréquentées. par des jeunes (Twitter, Facebook, Instagram, etc.). Cela a du sens: le 11 septembre 2001, à l'apogée de la puissance et de l'influence d'Al-Qaïda, le tout premier iPod n'avait pas encore été publié, les ordinateurs portables avec Wi-Fi intégré étaient la nouvelle technologie à la mode et Myspace ne serait même pas lancé pour encore deux ans, sans parler de Facebook, Twitter ou YouTube.
L'État islamique, quant à lui, est devenu majeur dans le monde des téléphones intelligents, des hashtags et des vidéos virales, et ses méthodes de relations publiques le reflètent: le groupe diffuse de la propagande en plusieurs langues sur plusieurs plateformes de réseaux sociaux, détournant même des hashtags comme # WorldCup2014 "pour diffuser son message. Une partie de sa propagande vient d'en haut, mais une grande partie est générée par le bas, ce qui lui permet d'externaliser le djihad - les recruteurs encouragent même les combattants entrants à apporter leurs téléphones intelligents avec eux afin qu'ils puissent partager leurs exploits sur le champ de bataille sur Twitter et Instagram. En effet, des partisans de l'État islamique seraient à l'origine du piratage en janvier du fil Twitter du Commandement central américain.
Certains des affiliés d'Al-Qaïda - en particulier Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), le groupe derrière le magazine en ligne Inspire - ont mis à jour leurs efforts de propagande en ligne pour suivre le temps. Mais le noyau d'Al-Qaïda produit encore principalement des variantes du même vieux contenu fatigué qu'il publie depuis 2001 - de longues vidéos mettant en vedette des idéologues d'al-Qaïda pontifiant sur divers aspects du djihad et citant abondamment le Coran. Comparez cela à la vidéo publiée par l'État islamique intitulée Flames of War, qui présente une musique entraînante; explosions dramatiques; des clips de Barack Obama et George W. Bush recouverts de flammes CGI; images de djihadistes tirant des RPG au milieu de la bataille; images graphiques imprégnées de sang d'ennemis morts; et une voix-off (en anglais, bien sûr, avec des sous-titres arabes) détaillant la glorieuse ascension de l'État islamique. Selon vous, lequel est le plus susceptible d'attirer l'attention d'un jeune de dix-huit ans rêvant d'aventure et de gloire?
Les idéologues jihadistes traditionnels s'opposent à l'État islamique. Même le très influent Abu Muhammad al-Maqdisi, qui a encadré Zarqawi lorsque les deux étaient ensemble en Jordanie, a qualifié l'État islamique, l'organisation qui succède au groupe de Zarqawi, de déviant. » L'État islamique, cependant, fait un tour d'horizon autour d'Al-Qaïda et d'autres voix djihadistes de haut niveau pour devenir aujourd'hui l'organisation jihadiste dominante.
Pour l'instant, l'élan est du côté de l'État islamique. Contrairement à Al-Qaïda, cela ressemble à un vainqueur: triomphant en Irak et en Syrie, affrontant les apostats chiites et même aux États-Unis au niveau local, et présentant une vision de la gouvernance islamique qu'Al-Qaïda ne peut égaler. Pourtant, cette ascension peut être transitoire. Le sort de l'État islamique est lié à l'Irak et à la Syrie, et des renversements sur le champ de bataille - plus probablement maintenant que les États-Unis et leurs alliés sont plus engagés - pourraient éroder son attrait. Comme son prédécesseur en Irak, l'État islamique peut également constater que sa brutalité repousse plus qu'il n'attire, diminuant son lustre parmi les partisans potentiels et le rendant vulnérable lorsque le peuple se retourne soudainement contre lui.
Cependant, les triomphes de l'État islamique jusqu'à présent ont de profondes implications pour le contre-terrorisme américain. La bonne nouvelle est que l'État islamique ne cible pas la patrie américaine - du moins pour l'instant. Il met l'accent sur la consolidation et l'expansion de son État, et même les nombreux combattants étrangers qui ont afflué vers sa bannière sont utilisés dans des attentats-suicides ou d'autres attaques contre ses ennemis immédiats, pas sur des complots en Occident. La mauvaise nouvelle est que l'État islamique réussit beaucoup mieux à atteindre ses objectifs qu'Al-Qaïda: qu'il le veuille ou non, l'État islamique est vraiment un État »en ce qu'il contrôle le territoire et le gouverne. Sa présence militaire trouble l'Irak et la Syrie, et la menace qu'elle représente s'étend à la Jordanie, à l'Arabie saoudite et surtout au Liban. Les plus de dix mille combattants étrangers sous sa bannière sont pour le moins une recette pour l'instabilité régionale, et les responsables américains craignent légitimement qu'ils posent un problème de contre-terrorisme pour l'Occident. Sur le plan idéologique, le sectarisme qu'il fomente aggrave la tension chiite-sunnite dans toute la région. L'État islamique représente donc une menace beaucoup plus grande pour la stabilité au Moyen-Orient qu'Al-Qaïda ne l'a jamais été. De plus, les jeunes musulmans occidentaux trouvent cela inspirant, et ceux qui ne combattent pas directement sous ses bannières pourraient décider de tenter des attaques en occident au lieu de cela au nom de l'État islamique.
Les États-Unis et leurs alliés devraient essayer d'exploiter la lutte entre l'État islamique et Al-Qaïda et, idéalement, les diminuer tous les deux. Les luttes intestines vont à l'encontre de ce que l'une ou l'autre organisation prétend vouloir, et elles diminuent l'attrait du djihad si les volontaires croient qu'ils vont combattre le djihadiste dans le bloc plutôt que le régime Assad, les Américains, les chiites ou d'autres ennemis. Les efforts pour arrêter les combattants étrangers devraient mettre l'accent sur ces luttes intestines. La stratégie des médias sociaux de l'État islamique est également une faiblesse de la propagande: parce que l'organisation permet des efforts ascendants, elle risque de permettre au membre de bas niveau le plus stupide ou horrible de définir le groupe. Jouer ses atrocités, en particulier contre d'autres musulmans sunnites, discréditera régulièrement le groupe.
Les efforts militaires sont également extrêmement importants. Pour Al-Qaïda, la campagne de drones constante a diminué son noyau au Pakistan et a rendu plus difficile pour elle d'exercer un contrôle sur le mouvement plus large. Pour l'État islamique, la défaite sur le terrain réduira davantage son attrait que toute mesure de propagande. Washington devrait également travailler avec ses alliés régionaux pour assurer la coopération en matière de renseignement et de sécurité aux frontières.
Un certain degré de luttes intestines entre Al-Qaïda et l'État islamique est le résultat le plus probable. À ce titre, les États-Unis devraient se préparer à affronter un ennemi divisé. La bonne nouvelle est que le combat à l'intérieur peut consommer la plupart de l'attention de nos adversaires; la mauvaise nouvelle est que la violence anti-américaine ou les attaques de grande envergure au Moyen-Orient peuvent devenir plus intenses alors que chaque partie cherche à surpasser son rival. En effet, les attentats de janvier 2015 à Paris ont peut-être été une tentative d'AQAP, la filiale la plus importante d'Al-Qaïda, de prouver que le groupe est pertinent. Pourtant, alors que des pics de violence peuvent survenir, ces luttes intestines mineront la capacité de nos ennemis à façonner la politique régionale, diminueront l'influence des deux mouvements et discréditeront le djihadisme en général.


20 juillet 2022

Pour le plaisir de voler

Piloter un avion est assurément une rencontre passionnante. Il y a certainement quelque chose de spécial à gérer un appareil capable d'atteindre de telles altitudes. Cependant, se transformer en aviateur ne dépend pas simplement de l'obtention des commandes et du décollage. Il faudra des années d'instruction et de répétition pour perfectionner les compétences nécessaires pour piloter un avion correctement. La première étape est d'obtenir une licence d'aviateur personnel, ce qui exige de finir le collège au sol et de transférer un test écrit. Après avoir obtenu votre certificat, vous pouvez commencer à suivre des cours de pilotage. Ceux-ci vous enseigneront les bases de la procédure en avion, ce qui inclut les décollages, les atterrissages, ainsi que les manœuvres de vol en ligne. Avec beaucoup de pratique, vous aurez finalement la capacité d'acquérir votre certificat de pilote industriel, qui vous aidera à voler pour le règlement. Néanmoins, votre voyage ne s'arrêtera pas là. Pour devenir un aviateur véritablement compétent, vous devez continuer à apprendre et à vous perfectionner tout au long de votre carrière.

L'histoire du voyage aérien a véritablement commencé au 18e siècle avec l'invention des ballons thermiques. Bien que ces premiers ballons aient été utilisés principalement pour les loisirs, ils ont démontré qu'il était possible de voyager en utilisant une technologie moins lourde que l'air. Cela a ouvert la voie à des essais supplémentaires avec le vol aérien piloté. En 1903, les frères et sœurs Wright ont fait parler d'eux en devenant les premiers êtres humains à faire voler une machine plus lourde que l'air. Leur exploit a suscité un désir international d'aviation et, au cours des décennies suivantes, le style et la technologie des avions ont rapidement progressé. Dès le milieu du XXe siècle, piloter un avion Angers des moteurs à réaction ont été créés et les voyages commerciaux en avion deviennent courants. De nos jours, le vol à voile est une partie importante de nos vies, et tout a commencé par un simple voyage en ballon.

Pour pouvoir voyager en avion, une personne doit d'abord obtenir un certificat d'aviateur exclusif. Pour cela, il faut terminer l'école au sol et passer un test composé. Une fois qu'une personne a son permis, elle peut commencer à prendre des leçons de voyage. Celles-ci lui apprendront les bases du fonctionnement d'un avion, comme les décollages, les atterrissages, ainsi que les manœuvres en vol. Avec beaucoup de pratique, quelqu'un aura finalement la capacité d'obtenir sa licence initiale commerciale, qui lui permettra de prendre l'avion contre rémunération. Néanmoins, le voyage ne s'arrête pas là. Pour devenir un initial vraiment compétent, une personne doit encore découvrir et se développer tout au long de sa profession.

L'ensemble du processus de transformation d'un initial est également long et difficile, mais aussi immensément gratifiant. Tout commence par l'obtention d'un permis de pilote exclusif, qui nécessite d'accomplir des études au sol et de passer un examen écrit. Lorsque vous avez votre permis, vous pouvez commencer à suivre des cours de pilotage. Ceux-ci vous enseigneront les principes de base du fonctionnement d'un avion, ce qui inclut les décollages, les atterrissages, ainsi que les manœuvres de déplacement en vol. Avec suffisamment d'exercice, vous pourrez éventuellement acquérir votre certificat initial commercial, qui vous aidera à voler contre rémunération. Toutefois, votre voyage ne se terminera pas là. Pour devenir un pilote vraiment compétent, vous devez continuer à apprendre et à vous perfectionner tout au long de votre emploi. Mais malgré tous les défis, piloter un avion est une expérience pratique passionnante qui vaut bien tous les efforts consentis.

Les différents types d'avions à hélice sont : les avions de sport légers, les avions monomoteurs, les avions multigénérateurs et les hydravions. L'avion de sport léger est le type d'avion à hélice le plus petit et le plus basique. Ils n'ont généralement qu'une seule place assise et peuvent être utilisés pour les voyages de loisirs ou l'entraînement. Les avions à générateur unique sont plus grands que les avions de sport légers et peuvent accueillir jusqu'à 6 personnes. Ils peuvent être entraînés par un moteur solitaire et peuvent être utilisés pour des voyages privés ou d'entreprise. Les avions à plusieurs moteurs sont encore plus grands que les avions à générateur unique et peuvent accueillir jusqu'à huit individus. Ils sont propulsés par deux moteurs ou plus et peuvent être utilisés pour les voyages de longue durée ou le transport de marchandises. Les hydravions sont une forme d'aéronef qui peut atterrir sur l'eau et décoller de celle-ci. Ils sont généralement utilisés pour les loisirs ou le transport vers des endroits éloignés.

Le décollage d'un avion est une expérience passionnante qui vaut bien tous les efforts. Il faut suivre une formation au sol et passer un test composé pour acquérir une licence de pilote personnel. Avec beaucoup de pratique, vous aurez finalement la possibilité d'obtenir votre licence initiale d'entreprise, qui vous aidera à prendre l'avion contre rémunération. Néanmoins, votre voyage ne s'arrête pas là. Pour devenir un initial réellement compétent, vous devez encore apprendre et évoluer tout au long de votre travail. Mais indépendamment de tous les problèmes, piloter un avion est une expérience pratique passionnante qui vaut vraiment tous les efforts.

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30 juin 2022

Pourquoi tout le monde déteste le MMT

Les attaques contre le MMT se poursuivent à toute vapeur. Janet Yellen (ancienne présidente de la Fed, mais ignorante de l'argent et des services bancaires) - une centriste - a rejoint la mêlée. Jerry Epstein - sur la gauche officielle - a intensifié ses affirmations ridicules, associant maintenant le MMT avec America First »et le fascisme (vous saviez que cela allait arriver - il a toujours été le refuge de critiques qui ne pouvaient pas formuler de critiques valides).
Mais il y a des rayons de lumière. Bloomberg a publié une évaluation plus équilibrée (-03-21 / guide-moderne-théorie-monétaire-débutant). Les auteurs de cette pièce ont en fait pris le temps de parcourir notre nouveau manuel (Macroeconomics, de Mitchell, Wray et Watts - maintenant disponible à l'achat aux États-Unis: et en Australie).
Non seulement il abat des critiques éminents comme Summers et Rogoff, mais il fournit également un résumé très utile de 400 mots du MMT. Certains d'entre vous ont demandé une déclaration concise, et c'est aussi bon que vous êtes susceptible de trouver.
L'argent est une créature de l'État. L'argent est effectivement une reconnaissance de dette. N'importe qui peut émettre de l'argent; le problème est de le faire accepter. La capacité d'imposer des taxes (ou d'autres obligations) rend «l'argent» d'un pays précieux.
Comprendre l'environnement monétaire est vital. Le régime monétaire sous lequel un pays opère est important. Tout pays qui n'émet de la dette que dans sa propre monnaie et possède une monnaie flottante peut être considéré comme étant souverainement monétaire. Cela signifie qu'il ne peut pas être contraint de faire défaut sur sa dette (c'est-à-dire les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni, mais pas la zone euro ou la plupart des marchés émergents).
Une description opérationnelle du système monétaire est essentielle. Comprendre que les prêts créent des dépôts (qui à leur tour créent des réserves, alias les dépôts endogènes créent des prêts. Par exemple, savoir que les dépenses publiques déficitaires créent des réserves et font baisser les taux d'intérêt est essentiel pour comprendre le marché obligataire japonais.
La finance fonctionnelle, pas la finance saine. La politique budgétaire est beaucoup plus puissante que la politique monétaire. La politique budgétaire devrait viser à générer le plein emploi tout en maintenant une inflation faible (plutôt que, disons, parvenir à une position budgétaire équilibrée). Un programme de garantie d'emploi est un exemple d'une option politique utile pour obtenir ce résultat (agissant comme un stock régulateur sur un marché de matières premières) aux yeux du MMT.
Les limites sont de réelles limites de ressources et écologiques. Si un secteur de l'économie le pousse au-delà des limites de sa capacité, il en résultera une inflation. Si un gouvernement dépense trop ou taxe trop peu, cela peut créer de l'inflation, mais le secteur public n'a rien d'unique à cet égard. Ce sont les limites qui importent - les personnes, les machines, les usines - et non les contraintes de «financement».
La dette privée est importante. Même dans un État souverainement souverain, la dette privée est importante. Le secteur privé ne peut pas imprimer d'argent pour rembourser ses dettes. En tant que tel, il a le potentiel de créer une vulnérabilité systémique. Pensez à l'hypothèse d'instabilité financière de Minsky: la stabilité engendre l'instabilité.
La macro-comptabilité (style Godley) nous maintient honnêtes. La dette d'un secteur est un atout pour un autre. La dette du gouvernement est donc l'actif du secteur privé. Il est très utile de comprendre comment un secteur est lié à un autre à l'aide d'un cadre d'équilibre sectoriel, tout comme la compréhension de l'équation des bénéfices de Kalecki ou du fonctionnement des réserves dans un système financier. La comptabilité n'est pas glamour et les identités ne doivent pas être considérées comme des comportements, mais elles peuvent nous aider à repérer des situations non durables.

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